Le Canoë Trip en Suède, vous connaissez ? Le concept est simple : une semaine, un canoë et la pleine nature. Organisé par Travelbase, j’ai décidé de troquer mon packraft pour un canoë et d’emmener mon chien, Flóki, vivre cette expérience avec nous. Direction le Värmland à la frontière norvégienne pour une semaine de Canoë en Suède en autonomie totale, vous venez ?
Le Canoë Trip en Suède, c’est quoi ?
Le concept
Le Canoë Trip en Suède c’est un concept très simple : 1 semaine, 1 canoë et un nature suédoise à perte de vue. Je ne pourrais pas mieux vous résumer ce voyage organisé par l’agence belgo-néerlandaise Travelbase. Sauf que, si je me limite à cela, je ne vous dis pas tout. En effet, l’organisation pense vraiment à tout : votre transport, votre nourriture (en option), votre parcours et votre sécurité. Au final, il ne te restera qu’à lire la carte, pagayer et profiter de la Suède du sud en liberté.
Parce que oui, une de mes craintes quand Thomas de Travelbase m’a proposé de participer, c’était de me retrouver avec une troupe de 80 personnes sur les mêmes lacs, les mêmes spots de bivouac. Sur ce point, vous commencez à me connaître, je suis assez tatillon. Quand je pars en pleine nature, a fortiori, en Scandinavie, j’aime être seul avec les gens avec qui je voyage pour pouvoir profiter du silence de ces grandes étendues. Et bien là aussi, je me suis trompé. En effet, pendant une semaine, nous avons été bel et bien seuls Suzanne, Flóki et moi.
En bref, le Canoë Trip en Suède, c’est une semaine de canoë en liberté où tu n’as qu’à pagayer, lire la carte et profiter des paysages infinis de la Suède du Sud.
Le Värmland
Le Canoë Trip se déroule essentiellement dans le Värmland en Suède du Sud. J’avais personnellement repéré préalablement les régions. Le Värmland est une région isolée à la frontière norvégienne. Comme vous vous en doutez, quand on dit espace sauvage, cela me parle. À côté, il y a d’autres régions où faire du canoë comme Immeln mais ces lacs sont situés dans une des zones les plus densément peuplées de Suède. Après, à côté de la Belgique, cela reste sacrément peu. Bref, le côté sauvage et isolé du Värmland m’a directement attiré…
Pourtant, je vais être honnête avec vous. Il ne faut pas non plus s’attendre à l’immensité vide de civilisation comme peut l’être le Nord du Cercle polaire. Dans le Värmland, il n’est pas possible de passer plusieurs jours loin de tout et de tous comme j’ai pu le vivre lors de ma descente de l’Ivalojoki ou de l’Oulanka en packraft. Cependant, les lacs du Värmland et les forêts qui les entourent sont suffisamment vastes pour offrir le dépaysement et une première approche de la nature scandinave et sa philosophie. Cela reste une région extrêmement bien balancée entre pure nature et petits villages isolés.
Le Värmland est certes plus peuplés que le grand Nord mais il n’en reste pas moins un joyau de nature que seule la Scandinavie peut offrir !
En pratique
En résumé
Le prix du Canoe Trip en Suède commence à partir de €295 par personne sans transport et 425€ avec transport et inclut:
- La location d’un canoë 2 personnes pendant 7 jours, rames, gilets de sauvetages, etc. incl.
- Le transport en bus jusqu’à et depuis le camp de base
- La location d’un set de cuisine
- La location d’un gros contenant pour y mettre vos affaires de valeur
- Les instructions concernant la navigation
- Les cartes et l’itinéraire
Optionnel: Ceux qui ne prennent pas le bus bénéficient d’une réduction de 110€
Optionnel: Canoe Trip Survival Food Pack de € 95 p.p.
Formule courte : il existe également une formule courte (3 jours de navigation) à partir de 170€ p.p.
Le Canoë Trip en Suède : mon expérience avec Flóki
Jour 1 : Un départ houleux
Frayeur au départ
Après 1500km en voiture depuis la Belgique, un arrêt au Danemark pour passer la nuit, nous arrivons au campement le samedi fin d’après-midi. Une mauvaise communication et on nous fait remarquer que tous les groupes sont partis en matinée. Leur car est arrivé très tôt ce matin-là. Nous, on est claqués et Flóki a besoin de se dépenser. On décide de démarrer le lendemain matin afin d’être frais et dispos. C’était aussi un bon moyen de bien répartir nos affaires, les optimiser. En effet, bien que Flóki a déjà fait plusieurs fois du packraft, il n’est encore jamais monté dans un canoë. Il est donc important de ne rien laisser au hasard…
Avec un chien, il est important de ne rien laisser au hasard !
D’ailleurs, nous lui avions acheté un gilet de sauvetage. Disons le tout de suite, il a directement été rentabilisé. En effet, lors de la mise à l’eau, nous décidons de le mettre à l’avant du bateau. Mauvaise idée ! Il n’a clairement pas assez de place et manque de retourner l’embarcation après 3 coups de pagaie. Du coup, changement de programme, on le met à l’arrière coincé entre mes jambes. Les 30 premières minutes ont cependant été super stressantes. Flóki cherche sa place et bouge régulièrement. On reste à 10mètres du rivage et on fait bien. En se retournant une énième fois, il se pince le jarret sur les bords du bateau et tombe à l’eau. Flóki est terrifié et tétanisé. On le ramène le plus vite possible sur le rivage et on prend le temps de le rassurer.
Petite journée, long bivouac
Après cette frayeur, je me rends compte que réaliser l’ensemble du parcours ne sera pas possible. Nous sommes partis depuis 2heures et on a même pas fait 3kilomètres. Qu’importe, la Scandinavie est une terre de liberté. Nous faisons demi-tour et, ce faisant, nous raccourcissons déjà notre itinéraire. On pagaie une petite heure et nous avons déjà besoin de faire une pause pour nous remettre de nos émotions. Flóki a eu une belle frayeur et ne bouge plus trop dans le canoë. La pause de midi nous permettra de souffler. C’est seulement à ce moment-là qu’on se rend compte que notre notre première aventure à trois a commencé. On mange, on joue avec Flóki, on part explorer les bois et on continue notre route.
L’après-midi, on ne pagaie guerre plus longtemps qu’au matin et on repère assez vite cette petite plage sur la rive. Il n’y a pas d’hésitation. : on accoste, on monte le camps et on profite. Il y a un sentiment de solitude sur cette plage. Et avec cette lumière extraordinaire de fin de journée, on a presque l’impression d’être dans les Caraïbes. Il n’est pas tard alors on en profite pour se reposer et pour manger. Suzanne repère des traces d’élans pas loin du campement. Cela sera une raison de plus pour laisser Flóki accroché à sa longe pour la nuit. D’ailleurs, lui aussi était claqué, il passera une nuit complète.
Le camps est monté. La lumière décline. Nous sommes comme des Robinsons isolés sur cette plage. J’allume le feu et on profite de la nature suédoise pour la première fois. Immensité. Silence.
Jour 2 : En quête d’une île déserte
La grande traversée
Après ma traditionnelle kuksa de café et une matinée comme le premier matin du monde, nous nous remettons en route avec la boule au ventre. En effet, nous avons décidé de traverser l’immense lac Foxen dans sa largeur pour continuer notre périple sur d’autres lacs. Je dois vous avouer que l’idée de traverser une étendue de 3km d’eau avec Flóki ne me rassure pas beaucoup. Pourtant, nous n’avons pas le choix. Pendant la traversée, le soleil écrase sa chaleur sur nos épaules et éblouit l’horizon. Nous pagayons avec une efficacité inattendue et un chien d’un calme olympien.
Une fois le l’autre côté, nous glissons à travers une une série d’îles morcelant la côte tandis que l”eau, habituellement noir, reflète le bleu du ciel et donne une atmosphère presque tropicale au lac. Nous devenons des corsaires navigant en quête du trésor tant convoité en milieu de journée : un endroit magique pour casser la graine. Notre quête est de courte durée. À l’endroit précis où le lac se fait plus étroit et rentre dans les terres, on se pose pour profiter d’un lyophilisée “avec vue”. On en profite pour se laver dans l’eau et profiter de cette quiétude sauvage.
Quittons l’horizon bleuté du large pour les cimes déchiquetées de la forêt infinie !
En quête de notre île !
Je sens rapidement que la routine de la semaine sera de “borner” le matin afin d’avoir l’après-midi pour trouver un chouette lieu de bivouac. Pourtant, cela ne sera pas une mince à faire aujourd’hui. En effet lorsque le lac se rétrécit, il apparaît beaucoup plus sauvage. Plus étroit, plus confidentiel, le lac semble perdu dans une mer forestière. Pourtant, alors qu’il pique vers le sud-est, la civilisation apparaît plus présente. Heureusement, le nombre d’îles augmentent aussi. Du coup, on avance encore et encore en cherchant vainement notre spot pour la nuit.
Et puis, alors qu’on approche de la fin du lac et du premier portage, une petite île se profile au milieu du lac. On en fait le tour. Personne ! Go ! On pagaie comme jamais. J’ai l’impression d’être un conquérant souhaitant planter son drapeau le premier. En fait, c’est totalement ça ! Je la veux cette île ! Et j’ai eu raison, elle est toute petite et orientée nord-sud. Elle nous offrira un crépuscule incandescent et une aurore incendiaire. Une fois à terre, Flóki s’en donne à coeur-joie. Sautant, courant, bondissant, hurlant, il est définitivement le roi de cette île. Flóki the howling wolf, jearl of Sweden ! Cela lui va bien non ?
Cette île était un paradis éphémère, avant-garde contemplative du crépuscule et de l’aurore, royaumes de souvenirs inaltérables… Aurais-je trouvé la porte d’Asgard ?
Jour 3 : “A portage to the unknown”
Portages et plénitude
Le matin verra naître deux sentiments ambivalents : celui de continuer notre route et découvrir ce qui se cache derrière le premier portage de notre aventure et celui, amère, de devoir quitter cette île, notre île le temps d’une nuit. Du coup, on profite. Je me lave dans le lac, je prends des photos. Flóki fait une dernière fois le fou sur “son” île. La frustration est d’autant plus grande qu’on doit remplir le canoë pour un kilomètre. En effet après, nous enchaînons avec le premier portage. C’est le jeu et nous quittons, non sans un dernier regard, notre royaume insulaire.
Le premier portage doit faire 2-3km à vue de nez. Les descentes sont assez scabreuses surtout avec un chien en laisse. On aborde alors assez rapidement le deuxième lac : Övre Blomsjön. Il n’est pas long et on arrive directement à notre deuxième portage : une pente raide dans les racines. Il est court mais demande toute notre attention. Un groupe de chiens ne facilitera d’ailleurs pas la mise à l’eau mais Flóki reste exemplaire et nous permet d’atteindre rapidement notre endroit pour la pause de midi. Là, on mange mais surtout on se repose avant d’entamer l’après-midi.
Les portages nous amènent dans des lacs plus petits mais plus sauvages aussi. Flóki dort à mes pieds et les pagaies glissent dans l’eau. La plénitude n’est pas loin. Et si c’était ça le bonheur ?
L’île qui se dérobe
Pour permettre à Flóki de se dépenser, on remet le couvert : rechercher une île assez rapidement. Nous sommes désormais sur le Nedre Blomsjön, sans contexte mon coup de coeur de ce voyage. Grand, isolé et bordé de falaises abruptes, il est clairement le plus théâtral. Ce n’est pas pour autant qu’il nous fera de cadeau. En effet, on s’était mis en tête de dormir au moins une fois dans un shelter. Malheureusement pour nous, ils sont déjà tous occupés en grand nombre. 1, 2, 3 spots. Rien, nada, impossible de s’installer avec Flóki. Du coup, on continue. L’après-midi est déjà bien avancé et la fin du lac pointe à l’horizon.
Les jours s’écoulent et se ressemble. Pourtant, j’y trouve une forme de sérénité. Vivre dehors ne nécessite pas de rebondissement. Cela se savoure dans sa simplicité.
Je repère deux îles à trois kilomètres. Alors qu’on approche, je vois des tentes sur la premier. Encore loupé ! La seconde semble vide. On s’approche. Elle l’est ! On débarque mais je remarque qu’elle est entourée de haut-fonds. Nous craignons que Flóki puisse passer sur la rive assez facilement mais on a pas le choix ! On monte le camps, on lance le feu et on s’amuse du petit loup qui s’est déjà fait à son nouveau territoire. La soirée sera courte. La fatigue s’installe et j’abandonne l’idée de courir après le crépuscule. Flóki semble accuser le coup car il vient de lui même s’installer dans l’abside de la tente pour dormir. Demain s’annonce costaud, il est préférable de tous reprendre des forces.
Jour 4 : La longue étape
Vers l’écluse
Aujourd’hui, il reste un portage et une écluse à franchir. Notre objectif est de revenir à proximité des premières îles de notre aventure afin de profiter des deux derniers jours de notre canoë trip. Dans cette perspective, ce sont près de 18km qui se profilent devant nous. Du coup ce matin-là, on ne traîne pas. Je chauffe l’eau. On avale nos lyophilisés et on rembale nos affaires dans le canoë. Cependant, je me laisse un peu de temps pour ma traditionnelle kuksa de café. Il n’y a rien à faire mais cet instant est précieux. Aussi étrange que cela puisse paraître, ce rituel tient plus de la philosophie que du besoin physique :
Là posé face à l’horizon des lacs suédois, je bois des gorgées brulantes de café et je perçois sans doute les dimensions les plus claires de la vie : la simplicité d’une perspective infinie, celle d’un lac et d’une nature sauvage.
Puis une fois la dernière gorgée engloutie et comme arraché à mes rêveries, je reviens instantanément aux nécessités de l’instant. Le pragmatisme à la rescousse de la nonchalance : dichotomie de l’aventurier. On se remet à l’eau. Nous posons le rythme et avalons rapidement les derniers kilomètres du lac pour atteindre le portage. Je voulais en finir le plus vite avec ces portages. Une fois sur le lac Lelång, nous maintenons le rythme et le traversons presqu’entièrement dans la matinée. Nous arrivons à l’écluse de Lennartsfors en tout début d’après-midi.
Crépuscule venteux
Le passage de l’écluse de Lennartsfors est une expérience en soi. Tout se fait encore manuellement et la traversée du village est étonnante. Malheureusement, nous tombons mal et devons attendre près de 2h30 avant de pouvoir la passer. Pour le coup, un portage aurait été plus facile. Qu’importe, nous en avons profité pour faire le plein de biscuits et de quelques bières au mini shop du village. De telle sorte qu’au sortir de l’écluse, nous étions prêt à affronter nos derniers jours sur le lac Foxen.
En cette fin d’après-midi et avec un vent favorable du sud, nous avons pu abattre un grand nombre de kilomètres et atteindre notre objectif. Toutes les îles sont désertes, nous avons l’embarras du choix. Nous accostons alors sur une île rocheuse qui s’avèrera bien venteuse. Nous mangeons rapidement. Flóki se met rapidement en boule. Le vent est perçant. J’en profite cependant pour me poser quelques instants et observer le soleil passer sous l’horizon.
Prendre le large, larguer les amarres, se diriger vers l’horizon sans même se retourner, c’est partir en quête d’une chimère, celle qui se cache après le coucher de soleil. C’est ça l’aventure, partir vers l’inconnu parce qu’il est simplement présent !
Jour 5 et 6 : Profiter du silence et retourner à la civilisation
Langueur d’un matin suédois
Le 4e jour d’une aventure marque toujours un tournant, celui où un voile flou se dépose sur le quotidien routinier fraîchement abandonné. On se fait tout doucement aux règles de la nature. Les habitudes imposées par la société fanent face au vent de la liberté. Je dois vous avouer que j’aime cette prise de conscience et, comme vous, j’aimerais qu’elle soit définitive. Qu’importe, ne tirons pas de plan sur la comète, profitons simplement de l’instant. Profitons de ce soleil qui réchauffe, du clapotis des vagues et du vent dans les pins…
Nous avions décidé de consacrer cet avant-dernier jour à Flóki. Cela signifie : pas de canoë et beaucoup beaucoup de jeux. Du coup, il n’y a pas eu d’épisodes épiques ou d’événements insoupçonnés. La journée s’est écoulée avec toute la langueur que peut inspirer ces lacs. Et puis, alors que l’après-midi touchait à sa fin, nous avons embarqués dans notre canoë à la recherche d’une autre île pour passer notre dernière nuit sur ces lacs. Le coup de pagaïe, sacerdoce du pirate en fuite.
Il y a une morsure douloureuse : le chagrin de ne pas partager avec un être aimé la beauté des moments vécus.
– Sylvain Tesson
Le dernier souffle du crépuscule
Notre dernière île est en vue. On en fait le tour. Notre royaume insulaire est parfait. Nous accostons et libérons le fauve qui disparaît à notre vue, trop fou de découvrir son nouveau terrain de jeu. La tente est plantée, le bois récolté… Je décide de me baigner un peu avant d’allumer le feu et de profiter de cette dernière soirée dans la nature suédoise. Le vent est moins fort que la veille, nous pourrons profiter complètement du crépuscule.
Voir et regarder le monde exige de l’attention et d’avoir une réelle capacité à s’émerveiller. Il faut prendre le temps de regarder et d’analyser ce que nous voyons, puis de laisser monter en nous l’admiration.
– Henri David Thoreau
De fait, après avoir mangé, le ciel s’embrase, épousant une immensité de nuances allant de l’orange au rose, je reste ébahi de ces couleurs. Je suis comme un fou à essayer de capturer chaque infime variation de teinte avec mon appareil photo. Pourtant la technologie possède cette limite permettant de ne pouvoir jamais retranscrit la palette des émotions qui nous traversent face à un tel spectacle. Qu’importe, les mots sont là pour palier à ce manque. C’est donc avec des étoiles dans les yeux que m’endors ce soir-là. Demain, il nous restera deux petites heures et un passage en Norvège avant de rejoindre le camps de base, point final de notre aventure.
Mes conseils pour vivre un Canoë Trip en Suède parfait
Canoë trip en Suède avec son chien
Faire le Canoë Trip avec son chien ne s’improvise pas. En effet (et a fortiori si vous partez avec un jeune chien), il faudra penser votre voyage en fonction de lui. Je ne suis pas éducateur canin, ni comportementaliste mais je me permets de vous partager certains éléments qui ont été clés dans notre aventure avec Flóki :
- Essayez d’habituer votre chien à l’eau
- Accordez des pauses régulières à votre chien pour qu’il puisse se dégourdir les pattes et faire ses besoins.
- Soyez à l’écoute de votre chien : il peut en avoir marre. Cela nécessite parfois de faire des écarts à vos plans.
- Pensez à la sécurité de votre chien : même si c’est un bon nageur, investissez dans un gilet de sauvetage ; soyez calme et progressif le premier jour pour ne pas qu’il prenne peur du canoë
- N’oubliez pas des friandises : il y a de fortes chances que votre chien découvre autant de nouvelles choses que vous, n’oubliez pas de le féliciter à chacune de ses avancées
- N’oubliez pas une vis d’ancrage et une longe : vous n’aurez peut être pas tout le temps une île à disposition et si votre chien ne dort pas dans votre tente, une vis de sol et une longe seront vos meilleurs amis.
- Jouez avec votre chien : Vous avez pagayé toute la journée ? Votre chien, lui, est resté tranquille pendant plusieurs heures. Il est important d’accorder un temps de jeu avec votre chien pendant et après votre journée.
Matériel pour le Canoë Trip en Suède
Comme je l’expliquais au début de cet article, l’organisation fournit presque tout le matériel pour vous faire à manger ainsi qu’un bidon étanche pour mettre une partie de vos affaire.. Il n’y a donc vraiment que vos effets personnels et de quoi dormir à prendre avec vous. Cependant, pour vous aider dans l’organisation de votre futur Canoë Trip, j’ai listé le matos que nous avions avec nous.
Bivouac
- Tente : Hilleberg Allak 2, il s’agit d’une tente 4 saisons que j’ai pour mes expéditions. Il va de soi qu’une tente deux saisons peut amplement suffire pour cette aventure.
- Matelas : Exped Ultra 5R Mummy, pareil, ce matelas est prévu pour des températures négatives, il n’est pas nécessaire d’avoir un matelas pareil.
- Sac-de-couchage : Valandré Shocking Blue NEO, idem, ce sac de couchage fut beaucoup trop chaud. Un sac été suffit largement.
- Rechaud : JetBoil Flash
- Filtre à eau : Grayl Geopress Purifier
Bagagerie
- Duffel bag : Osprey Transporter 100, pour garder toutes mes affaires au sec, j’ai investi dans des duffel bags il y a quelques années. Je vous les conseille car cela permet d’être certain de garder votre matos au sec.
- Sac-à-dos : Osprey Atmos AG 50, un sac-à-dos peut être intéressant si vous souhaitez explorer les environs.
- Sac étanche : Sea-To-Summit Dry Bag, la base pour vos appareils électroniques.
Vêtements
- Polaire : Karpos Vertice, je vous conseille de prendre une polaire pour les soirées qui peuvent être fraîches.
- Pantalon : Fjällraven Vidda Pro, le pantalon peut-être utile quand les moustiques sont trop présents ou lors des soirées un peu froides.
- Veste : Fjällraven Abisko Jacket, cette veste coupe-vent est un bon compromis pour faire face à la météo estivale parfois capricieuse de la Suède du sud
- Chaussure : Hoka One One Sky Kaha
À toi de vivre ton aventure !
Maintenant que vous savez tout de mon expérience, il ne reste plus qu’à vous inscrire, non ? Voici un rappel de tout ce qu’il faut savoir :
Le prix du Canoe Trip en Suède commence à partir de €295 par personne sans transport et 425€ avec transport et inclut:
- La location d’un canoë 2 personnes pendant 7 jours, rames, gilets de sauvetages, etc. incl.
- Le transport en bus jusqu’à et depuis le camp de base
- La location d’un set de cuisine
- La location d’un gros contenant pour y mettre vos affaires de valeur
- Les instructions concernant la navigation
- Les cartes et l’itinéraire
Optionnel: Ceux qui ne prennent pas le bus bénéficient d’une réduction de 110€
Optionnel: Canoe Trip Survival Food Pack de € 95 p.p.
Formule courte : il existe également une formule courte (3 jours de navigation) à partir de 170€ p.p.