Le sac-à-dos Osprey Talon 33 est un des modèles les plus polyvalents de la marque américaine. Extrêmement léger, ventilé, et versatile, le Osprey Talon 33 conviendra au personne à la recherche d’un sac-à-dos à l’aise aussi bien en randonnée qu’en alpinisme voir en rando-course.
Fiche Technique
- Compression et rappel de charge
- Panneau dorsal AirScape™ avec des arêtes de mousse pour la ventilation
- Sangle de Sternum avec sifflet
- Poche latérales en maille extensible avec compression InsideOut™ (Interne-Externe)
- Doubles poches ceinture à fermeture éclair
- Boucles jumelles pour piolets
- Système de fixation des bâtons
- Hauteur des bretelles ajustables
- Poids : 0.84 (M/L) kg
- Maximum dimensions : (cm) 60 (L) x 24 (h) x 25 (l)
Prise en main
La série Talon de Osprey propose des sacs de différentes contenances (11-18-22-33-44 litres). J’ai choisi le 33 litres pour plusieurs raisons. La première, je trouve cette contenance ni trop grande, ni trop petite. Cela rend le sac utilisable en randonnée à la journée ou sur plusieurs jours en mode ultra-léger (oui, oui). La seconde est qu’avec ce volume et cette dimension le sac peut être emporter en cabine sans aucun problème. La troisième, ce volume vous impose de la rigueur si vous souhaitez emporter tout votre nécessaire dans ce sac.
Le Osprey Talon 33 est disponible en deux tailles. Cette dernière est déterminée grâce à une application développée par la marque. Le sac possède en plus un dos ajustable pour permettre d’ajuster parfaitement le sac-à-dos à la taille de votre dos. Malgré cette option, le Osprey Talon 33 est resté un peu petit pour mes 1m92.
La qualité des matériaux est bluffante.
Je m’en étais déjà rendu compte lorsque j’avais testé leur sac d’hydratation REV 1.5. Les meshs extrêmement extensibles semblent fragiles à première vue. Cela n’est qu’une impression car, quand vous voyez ce que vous savez mettre dans ces poches, c’est assez impressionnant. D’autre part, le tissu et les coutures sont solide. Une utilisation en alpinisme avec quelques raclements de roche en témoigneront ;).
En plus d’être extrêmement bien fini, il est également très pratique.
J’ai particulièrement apprécié la grande poche en mesh dans laquelle vous pouvez glissez vos vêtements de la journée, la poche dans le rabat et les portes piolets. Le sac, malgré ses 33litres, permet de ranger tout le nécessaire pour une sortie de plusieurs jours en rando ou en montagne. Lors de l’ascension du Grand Paradis, j’ai pu y glisser tout le matériel pour ces trois jours en montagne. Cela vous donne une idée de sa modularité.
En action
Polyvalence
J’ai testé ce sac aussi bien en randonnée, en voyage ou en alpinisme. Il répond aux attentes. Sa polyvalence est sa plus grande force. Aussi à l’aise sur les sentiers de vallées que sur les pentes escarpées des Alpes, il sera votre compagnon idéal en montagne.
Stabilité
Contrairement à ce que j’ai pu lire sur d’autres sites, je ne lui ai pas trouvé un manque de stabilité. Chargé ou vide, la sangle pectorale, la ceinture et les sangles de report de charge font leur travail !
La stabilité du Osprey Talon 33 le rend apte à la rando-course !
Je n’irais pas jusqu’à dire qu’on peut courir avec mais si vous souhaitez redescendre en vallée au pas de course, le Talon 33 ne rechignera et ne ballotera pas (de trop) dans votre dos. Cette stabilité s’est également retrouvée en pleine ascension. Les différentes sangles m’ont permis de la régler suivant le terrain et les conditions. Même dans les derniers passages plus techniques de l’ascension du Grand Paradis, le sac est resté vissé à mon dos.
Il se fait oublier et vous pouvez vous concentrer sur l’essentiel !
Pratique
Les nombreuses poches directement accessibles sont également un plus. J’ai particulièrement aimé les deux poches en mechs sur la ceinture permettant d’y glisser, bars de céréales, appareil photo, GoPro ou GPS. Les poches latérales peuvent accueillir une gourde. Le mesh y est suffisamment extensible pour pouvoir prendre et remettre votre gourde sans enlever votre sac.
Limites
La housse de pluie est en option ! Dommage…
Au rang des éléments négatifs, l’absence de housse de pluie est vraiment dommageable. C’est un peu fou de concevoir un produit aussi polyvalent et ne pas fournir de protection contre la pluie. Il faut avouer que le tissu est déperlant et peut encaisser déjà pas mal. L’autre critique que j’aurais à apporter est que le système de porte-bâton ne convient pas aux bâtons trois brins…
Sa polyvalence a malgré tout des limites
Certes, le Osprey Talon 33 est extrêmement versatile mais il conserve malgré tout quelques limites. En effet, en alpinisme, j’éviterais ce sac pour des courses engagées où le sac est amené à frotter la paroi. Ses matériaux, bien que robuste, ne sont pas fait pour une telle exposition en haute montagne où rocher et matériel tranchant auront vite raison de lui.
D’autre part, si vous n’êtes pas adeptes du MUL (Marche ultra légère), prenez le 40 litres car vous risquez d’être un peu à l’étroit avec 33 litres. En effet, en recherche permanente de ce qui se fait de plus léger et de plus compact, le Talon 33 est mon allié parfait car sa légèreté et sa modularité en font un partenaire de premier choix. Maintenant avec du matériel plus “traditionnel” et moins volumineux, le volume est sans doute un peu limite.
Osprey Talon 33 : en conclusion
Le Osprey Talon 33 est un sac d’excellente facture dont la polyvalence en fait un sac passe-partout. Aussi à l’aise en rando à la journée qu’en trekking de plusieurs jours ou en alpinisme, sa robustesse et son aspect pratique en feront un allié idéal dans la plupart des situations.
Plus d’informations : Osprey Europe
Bonjour,
J’envisage de prendre ce sac (Osprey Talon 33) pour faire le GR20 cet été et je m’interrogeais sur la résistance du tissu contre les rochers abrasifs corses. Sur ce point, j’ai l’impression qu’il y a une contradiction dans votre article. Vous écrivez: “le tissu et les coutures sont solide. Une utilisation en alpinisme avec quelques raclements de roche en témoigneront ;)” puis, “j’éviterais ce sac pour des courses engagées où le sac est amené à frotter la paroi. Ses matériaux, bien que robuste, ne sont pas fait pour une telle exposition en haute montagne où rocher et matériel tranchant auront vite raison de lui”.
Ma question est donc la suivante: ce sac vous semble-t-il adapté et suffisamment résistant pour faire le GR20?
Par avance merci pour votre réponse!!