A priori peu friand des courses à obstacles, cette course est arrivée un peu par hasard dans mon calendrier. Encore une fois – décidément cette année est plein de hasard heureux – j’ai été agréablement voir très agréablement surpris par cette Troll Xtrem Run 3 pour devenir l’un de mes plus beaux souvenirs running en 2014.
Cette course, c’est un peu l’ “UTMB” de la course à obstacle : 3333 dossards, tous distribués en 15 heures et une organisation sans faille. Et bien entendu, les dossards étaient tous vendus depuis bien longtemps quand je me suis décidé d’y participer. Heureusement, j’ai eu la chance de pouvoir racheter un dossard (BIG UP à Cowmic pour le contact !) pour me lancer dans cette aventure trollesque.
J’apprends que cette année – pour éviter la file aux obstacles – les départs se font par vague. Je suis dans le premier sas élite à 12h. Je pars donc tranquillement de Namur à 10h15. C’était sans compter sur les obstacles AVANT la course sur la route : autoroute en travaux, déviation, encore des travaux, ralentissements et encore des travaux ! Bref, j’arrive à Stambruges une heure plus tard alors que normalement 45 minutes suffisent en temps normal. Arrivé à proximité de la course, je suis le fléchage sans faille jusqu’au parking. Je suis à la bourre !
Il faut que j’aille retirer mon dossard sur la zone d’arrivée située à 1km du parking et de là rejoindre le départ situé à encore un petit kilomètre ! L’organisation est sans faille. Une fois arrivé sur la zone de retrait du dossard, pas de file, je l’obtiens en quelques secondes. Je dois avouer que j’avais un peu peur d’y voir une file monstre. 3333 participants ce n’est pas rien. Le départ en vague successive fluidifie le tout. On a davantage l’impression d’être sur une course à quelques centaines de participants tellement ces formalités sont rapides !
Le dossard fixé, je me dirige donc vers la zone de départ ! Il ne me reste que 10 minutes. Décidément, j’aurais vraiment dû partir plus tôt ! Heureusement que ma copine est là pour me permettre d’abandonner mes différentes affaires. Je dois courir pour arriver à l’heure. Le sas élite 1 est déjà fermé et je dois me frayer un chemin à travers le 2e sas et demander à pouvoir passer derrière les barrières pour me retrouver dans le bon sas. Ouf, il est 11h55 et je suis fin prêt ! Je suis déjà chaud d’avoir dû courir comme un dératé pour arriver à l’heure.
Je reprends rapidement mes esprits. L’ambiance est là. Ça va être CHAUD, je le sens 😀 ! Ça crie, ça chambre, c’est déguisé, c’est fou ! Après quelques démonstrations de notre motivation pour les journalistes, le départ est donné. Très vite, j’essaie de me placer (pas évident quand on démarre à l’arrière du sas). J’essaie de doubler pas mal pour être bien mis pour les premiers obstacles.
Au total, c’est près de 42 obstacles disséminés sur un parcours de 15km loin d’être plat. Cela passe par des passages rampant dans le sable et la boue, des palissades, des pneus, des containers remplis d’eau, des filets, une rampe de skate, un étang, des tranchées dans la boue et près de quatre traversées du canal à la neige… La liste est longue et je ne veux pas en faire le listing car cela serait gâcher le plaisir des prochains participants. En tout cas, je dois avouer que cette course a été bien plus costaude que je ne l’imaginais. La difficulté est de relancer après chaque obstacle et c’est vraiment pas évident, d’autant plus avec ma séance de fractionnés de la veille ^^.
J’ai vraiment passé un chouette moment et l’ambiance était tout simplement exceptionnelle mais ce qui m’a le plus impressionné c’est l’ORGANISATION. Comme je l’ai déjà dit, le retrait des dossards et le départ en vague était d’une efficacité redoutable. A cela, il faut rajouter que pour chaque participant un t-shirt technique (d’une top qualité) et un verre de Cuvée des Trolls étaient offerts. Ce n’est pas grand chose mais quand on est coureur ET amateur de bières : c’est GENIAL. Mais surtout, l’encadrement de la course était exceptionnel ! Pour chaque obstacle, il y avait au minimum un bénévole, des plongeurs encadraient les passages aquatiques et les passages aériens étaient également sécurisés par des bénévoles en baudriers. Tout cela participait à n’être concentré que sur son chrono et ses sensations.
D’ailleurs, sur ce point, bien que les sensations n’étaient vraiment pas terrible (cardio super haut), je suis content de mon résultat. Pour l’année prochaine, je sais qu’il faut que je sois aussi précautionneux que pour un Trail en prenant du malto trois jours avant et prendre plus de repos car, je le répète, c’est vraiment une course intense. En tout cas, il y a de fortes chances que je sois à nouveau présent l’année prochaine pour améliorer mon temps.
Résultat : 225/2646 classés en 1h49,40
Ca fait plaisir à lire 😉